BPTU - UKRAINE
Du 1er mai 2022 au 31 décembre 2023, VIA a organisé un parcours d’accueil spécifique pour les Bénéficiaires de la Protection Temporaire Ukrainiens (BPTU) avec le soutien de la COCOF.
La subvention nous a permis de mettre en œuvre, au sein du BAPA VIA, mais de manière distincte au parcours d’accueil complet, un programme adapté aux BPTU, intitulé « Vivre en Belgique » qui a proposé les étapes suivantes aux bénéficiaires.
- Un entretien d’accueil : une écoute, une information sur l’offre du module d’informations spécifique de 15h.
- Participation à un module d’informations collectif de 15h, en 5 séances de 3 heures, avec un temps d’échange collectif renforcé. Les thèmes abordés ont été : normes juridiques et sociales, santé, mobilité, logement, les bases de la constitution belge, le système scolaire, les loisirs et la culture (à Bruxelles), l’emploi et la formation, évaluation. Les modules ont été donnés en Ukrainien ou en Russe.
- Accompagnement et orientation vers les dispositifs /services : dépendant de la situation de chaque BPTU, plusieurs séances de suivi avec un accompagnateur.trice social.e, dans la langue du BPTU, auront pu être nécessaire alors que pour la plupart d’entre elles, l’essentiel des informations reçues lors de la formation ont été suffisants. La plupart des entretiens de suivi ont eu pour objet de trouver une formation linguistique pour celles et ceux qui le désiraient, principalement dans le réseau de la Promotion Sociale.
- Chaque BPTU ayant suivi la formation de 15h s’est vu remettre une attestation pouvant servir auprès d’autres structures : CPAS, Actiris, …
La majorité des bénéficiaires de la formation “Vivre en Belgique” étaient des femmes. La moyenne d’âge globale a été de 43 ans. On peut noter que les hommes sont arrivés en Belgique avec leur famille mais la majorité des femmes sont seules avec leurs enfants. Les hommes ukrainiens ne peuvent officiellement quitter le territoire ukrainien depuis le début de l’invasion russe le 24 février 2022. Les femmes sont également plus exposées à des violences basées sur le genre, comme les viols et les abus, à la fois dans les zones de conflit et dans les zones de déplacement, ce qui les pousse à fuir la région.
L’une des deux grandes demandes du public BPTU a été en lien avec la recherche d’emploi et la mise au travail. Nous avons noté un certain intérêt des participants pour notre soutien pré-ISP (projet PEPA, voir la section sur ce site).
Depuis le 1er janvier 2024, les BPTU peuvent s’inscrire dans le parcours d’accueil classique, à titre volontaire.